CONCLUSION.
causes qu'il n'eut pas occasion de connaître ; celle qui réduit le feu éthéré en
feu calorique, et celle qui réside dans l'influence que l’état du feu fixé dans
les corps exerce sur la lumière qui tombe sur eux ; influence que j'ai
suffisamment fait connaître dans mes écrits, et à laquelle Newton n'a point
pensé. (Voyez mes Mémoires de Phys. et d'Hist. natur., p. 56, nos. 44 à 52, et
p. 179, nos. 217 à 232.)
CONCLUSION.
D'après les observations et les faits cités dans ce Mémoire, je me crois
très-fondé à conclure :
1°. Que l'air commun dans lequel nous vivons, n'est point la matière propre du
son, puisque, malgré sa parfaite transparence, ce fluide est encore trop
grossier pour pénétrer librement les masses des corps qui ont plus de densité
que lui ; faculté dont jouit évidemment la matière propre du son ;
2°. Qu'il existe un fluide invisible, très-subtil, singuliérement élastique,
d'une rarité extrême, pénétrant facilement tous les corps, répandu dans toutes
les parties de notre globe, et conséquemment dans son atmosphère, et que c'est
aux facultés de ce fluide qu'un grand nombre de faits physiques jusqu'ici mal
expliqués doivent être attribués ;
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